Reconnaissance du rayonnement de l’IPT

L’Institut protestant de théologie évalué par le Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (Hcéres)

En France, les universités, facultés, grandes écoles et laboratoires de recherche sont évaluées tous les quatre ans par une autorité administrative indépendante, le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres). Jusqu’à présent, l’Institut protestant de théologie, en tant qu’établissement libre, n’était pas concerné. Mais en 2016, il a changé de statut et a été agréé par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation comme « établissement d’enseignement supérieur privé d’intérêt général ».

C’est donc à ce titre que l’IPT a été évalué sur une période de quatre ans (2014-2018). Un très grand nombre de critères qui relèvent du fonctionnement et de la qualité de l’enseignement et de la recherche sont retenus. Sont ainsi passés au crible : la manière dont l’établissement est financé et dirigé ainsi que les décisions prises, l’accompagnement, la réussite et le suivi des étudiants, la formation des personnels, le nombre et la qualité des journées d’études et colloques mais aussi les livres et articles écrits par les enseignants-chercheurs ainsi que leurs conférences… Bref, il s’agit d’un audit très complet qui donne lieu à des recommandations sous forme de points positifs et de points à améliorer.

 

Comment se passe l’évaluation ?

En décembre dernier Gilles Teulié, président du conseil de l’IPT et les deux doyens de Paris et Montpellier, Dany Nocquet et Pierre-Olivier Léchot ont remis un rapport complet de 500 pages au Hcéres, rédigé par eux-mêmes, les enseignants-chercheurs et l’administrateur François Fichet. Il est le fruit d’un long travail de récapitulation de tout ce qui s’est fait à l’IPT et en dehors par les enseignants-chercheurs, mené avec l’aide logistique du personnel administratif de l’IPT.

Puis le 13 mars, le comité d’évaluation du Hcéres a visité l’IPT et procédé à des entretiens, rencontrant le personnel, les étudiants et les enseignants-chercheurs, ainsi que des collaborateurs de l’IPT. Il était composé d’universitaires du public, d’une étudiante, et de deux délégués du Hcéres, l’un se portant garant du respect des procédures et l’autre examinant la gestion de l’IPT. A la fin du mois de juin, le comité d’évaluation a remis son rapport et celui-ci est très favorable.

Que dit le rapport ?

Dans leur conclusion, les rapporteurs relèvent de nombreux points positifs. Citons par exemple : la richesse des bibliothèques avec leurs livres anciens mais aussi du Fonds Ricœur; une étroite collaboration entre les deux sites de Paris et de Montpellier, bien visible dans la mise en place de l’enseignement à distance ; le fait que l’IPT réussisse à répondre à des demandes de publics très différents : Églises, universités, partenaires étrangers…

Le comité d’évaluation souligne aussi l’équilibre entre la qualité reconnue d’une « recherche de pointe » menée par les enseignants-chercheurs et leur souci d’accompagnement pédagogique des étudiants au quotidien. Parmi les points à surveiller, les rapporteurs relèvent en particulier le fait que les charges pédagogiques et administratives des enseignants et des doyens peuvent être un frein à leur recherche. Ce point fait l’objet d’une réflexion au sein du conseil de l’IPT en lien avec l’EPUdF. Quoiqu’il en soit, cette évaluation très positive est une reconnaissance importante pour l’IPT et pour l’Église Protestante Unie de France dont il dépend.

On peut trouver la version complète du rapport d’évaluation du Hcéres sur le site de cet organisme 

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