Même si l’on comprend l’intention de ce projet de loi, les débats qu’il génère déjà mettent en lumière le désir de certains de restreindre l’expression des convictions religieuses à la sphère privée. Il fait peser un soupçon systématique sur les croyants : au mieux des simples d’esprit, au pire des fanatiques.
Les craintes sont renforcées par l’adoption de 3 décrets, le 2 décembre dernier, autorisant le fichage des opinions religieuses et philosophiques, entre autres « habitudes de vie ». Où reste la Liberté de la devise républicaine ? Ne cessons pas de prendre la parole, d’organiser des rencontres interreligieuses, des débats dans l’espace public. Faire de la théologie et soutenir le dialogue des convictions est un service à rendre à notre pays !
Emmanuelle Seyboldt
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