Composée d’une quinzaine de responsables de communication d’Europe, la conférence a démarré avec la méditation d’un verset biblique :« Il s’éleva un grand tourbillon, et les flots se jetaient dans la barque où il se trouvait ; il y avait aussi d’autres barques avec lui. » (Marc 4.37).
François Dermange, professeur d’éthique à la Faculté autonome de théologie protestante de l’Université de Genève a souligné l’ampleur du tourbillon dans lequel vivent nos Eglises aujourd’hui. Selon lui, pour mieux communiquer, il faut avant tout revenir aux Ecritures.
Le protestantisme offre une multitude d’interprétations qui fait de lui une religion avec une pluralité interne aussi riche sur le plan identitaire que complexe en matière de communication.
Convoquer foi et intelligence
« Ce qu’il faudrait, précise François Dermange, c’est qu’idéalement nous puissions concevoir la formation de nos étudiants en théologie en étroite relation avec les services de communication de nos Eglises.
En d’autres termes, il faudrait que nous puissions convoquer foi et intelligence, c’est-à-dire donner le goût du texte biblique interprété par la formation, la prédication et les relais médias… »
D’autres pistes de travail ont également été partagées durant cette conférence.
Comme, par exemple, envisager un MOOC de formation protestante, faire un inventaire des personnes ressources dans chaque Eglise, partager nos expériences à l’échelle nationale, créer notre propre agenda médiatique et aller chercher les gens là où ils sont grâce aux réseaux sociaux.
Moderniser nos relations comme clé de voute de notre communication. Une piste sérieuse à suivre.
Par Lou Kaemo, étudiante à Sciences Po Paris
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