Les salariés, aumôniers, services civiques, stagiaires, membres de conseil d’administration, bénévoles engagés dans des structures du type diaconat, centres sociaux, maisons de quartier, établissements sanitaires et sociaux accueillant un public diversifié : populaire, familial, en précarité, migrants, en situation de handicap, enfants, adultes… et désirant vivre ou réfléchir comment vivre avec eux des dimensions spirituelles autres que des activités religieuses « classiques » (culte, groupes de prière, etc.). Il n’est pas nécessaire d’être croyant.e.s, c’est une démarche inclusive !
Pour quels objectifs ?
Nous avons le souhait que nos associations soient des lieux où on peut se poser des questions sur sa vie, sur soi. En effet, les personnes que nous accueillons ont des besoins matériels, un besoin de fraternité et de chaleur humaine. Elles ont aussi des questions pour leur vie, celles de leurs proches et le monde : qu’est-ce qui est important pour moi ? Quelles sont mes valeurs ? Qu’y-a-t-il après la mort ? Cette vie a-t-elle un sens ? De leur côté, les personnes engagées dans des structures protestantes de solidarité désirent partager avec les personnes accueillies davantage que du matériel : de la fraternité et du sens. Comment créer ce partage, sans prosélytisme, de manière ouverte ? Au-delà des savoir-faire « classiques » (cultes, groupes de prière, etc.) quels outils d’animation permettant des moments de partages inclusifs à la diversité de croyances et de non-croyance des personnes ? De plus, parce que leur engagement est souvent exigeant, les salariés, membres de CA et bénévoles ont besoin d’outils pour se poser les questions du sens de leur action.
Ce stage a pour objectif de former des personnes qui pourront ensuite faire vivre localement des animations spirituelles, de recherche collective de sens, notamment à partir de textes (Bible, textes d’autres traditions, poèmes, chansons) ou d’autres supports aux personnes engagées (salariés, bénévoles) comme aux personnes accueillies.