3 questions à Martin Kopp

Docteur en théologie protestante à l'Université de Strasbourg, Martin Kopp est président de la Commission Ecologie-Justice climatique de la Fédération protestante de France.

Quelle est l’originalité du label Église verte ?

Le label est original dans son esprit comme dans sa méthode. Il relève d’un outil bienveillant et facilitateur, non d’un surveillant tatillon. Il offre une démarche plus encore qu’un état des lieux : on peut s’y lancer comme débutant, et le label accompagne un cheminement grâce à son éco-diagnostic et des ressources ; selon sa situation, on est labellisé à tel ou tel niveau (grain de moutarde, lys des champs…). Déjà 350 communautés sont labellisées !

Quels sont les enjeux de la commission écologie – justice climatique de la FPF ?

Elle fut créée suite à l’engagement fort à l’occasion de la COP21, qui fut un moment de prise de conscience et de mise en route de la FPF. D’une part, la commission continue de préparer le plaidoyer auprès de l’État. D’autre part, afin de joindre les actes à la parole, elle accompagne les membres de la FPF pour leurs actions de sensibilisation et de mise en pratique, par exemple en préparant chaque année un dossier pour la Saison de la Création.

Quelle exhortation auriez-vous pour l’EPUdF dans sa réflexion synodale sur l’écologie : quelle(s) conversion(s) ? »

Je me réjouis de ce synode ! L’EPUdF prend à bras le corps un enjeu urgent, vital et pertinent pour notre monde. Et je veux dire ma reconnaissance pour celles et ceux qui ont porté ces questions depuis longtemps comme récemment, produisant le terreau sur lequel une belle plante peut pousser. Car c’est la question fraternelle que je partagerais : comment s’assurer que, plutôt que d’être un point d’arrivée, le synode marque un point de départ ?

Propos recueillis par Laetitia Heurteau (EPUdF).

Nos articles précédents sur le thème « Eglise verte » :

Rendre plus verte notre Eglise 

La Saison de la Création 

 

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