Le récit des Rameaux, si apprécié des enfants du fait de cet ânon « volé » par les disciples, est pourtant discordant. Le peuple y acclame son roi, un roi de paix, mais cinq jours après il réclame sa mort, fait libérer un assassin et revient sur sa parole. Foule changeante qui s’enthousiasme pour les miracles et le spectaculaire.
La Bible ne nous dit pas pour qui voter dimanche. Mais j’y lis que le Christ a réconcilié l’humanité en lui, et que par sa mort et sa résurrection il nous offre un avenir dans la paix.
Cette Bonne Nouvelle me préserve de croire que d’autres sauveurs seraient nécessaires. En Christ, tout est déjà accompli. Cette Bonne Nouvelle est pour chaque homme et chaque femme. Elle me préserve aussi de croire que l’avenir se joue sur l’exclusion de certains.
Ma confiance est en Dieu. Il m’invite à la fraternité et au partage.
pasteure Emmanuelle Seyboldt,
Présidente du Conseil national
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