Fin octobre, la présidente du Conseil national de l’Eglise protestante unie de France, la pasteure Emmanuelle Seyboldt, a signé l’adhésion de l’EPUdF à la Commission Reconnaissance et Réparation.
Cette adhésion est une nouvelle étape dans l’accompagnement des personnes victimes de violence sexuelle au sein de l’Église protestante unie de France.
Après l’élaboration de brochures de prévention contre la pédocriminalité et contre les violences spirituelles et sexuelles, après la mise en place d’une cellule d’écoute téléphonique anonyme, le recours à une instance tiers qui sache accompagner les personnes victimes de faits anciens s’est imposé.
Les compétences de la Commission Reconnaissance et Réparation, son extériorité vis-à-vis de l’EPUdF, l’expérience — malheureusement — acquise au cours de ses trois années d’existence, et ses procédures basées sur la justice restaurative ont convaincu les membres du Conseil national.
Par cette adhésion, l’EPUdF s’engage fortement pour la restauration des personnes victimes, dont la parole a été trop longtemps étouffée. Elle s’engage également à reconnaître sa responsabilité et à entrer dans un processus de réparation.