Les étapes du processus d’union

Ces deux Églises sont nées au 16e siècle dans le mouvement de la Réforme protestante. Elles comptent parmi les membres fondateurs de la Fédération protestante de France et du Conseil œcuménique des Églises.

 

Découvrez ou re-découvrez les étapes importantes de l’union de 1960 à 2013

 

L’union des luthériens et des réformés dans l’Église protestante unie de France

 

L’Église réformée de France avait déjà connu un processus d’union en 1938, qui rassemblait en son sein quatre unions d’Églises réformées et méthodistes. L’Église évangélique luthé­rienne de France, principalement implantée en région parisienne et dans la région de Montbéliard (Nord-Est), a été créée en 1872, après l’annexion de l’Alsace-Moselle par l’Allemagne.

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    Quelques étapes importantes de 1960 à 2013

    1960 / Dans le cadre des recompositions du protestantisme d’après-guerre, et inspi­rée par l’Église confessante allemande (qui avait résisté au nazisme), la ques­tion de l’unité du protestantisme français s’était à nouveau posée.
    À l’assem­blée du protestantisme français (Fédération protestante de France) réunie à Montbéliard, le pasteur Georges Casalis lance le projet d’une Église évangélique unie.

    Une première instance commune de dialogue entre les quatre Églises luthé­riennes et réformées de France et d’Alsace-Lorraine, dénommée les Quatre bureaux, est créée.

     

    1968 / Un travail théologique commun aboutit à la rédaction des Thèses de Lyon portant sur le statut des Écritures et de la Parole de Dieu, le baptême, la cène.
    À partir de ces Thèses, les Quatre Bureaux mettent au point une Esquisse pour l’union des Églises évangéliques. Ce processus s’avère un échec, mais ouvre des possibilités de relance.

     

    1969 / Les Quatre bureaux se transforment en une instance plus formelle qui prend le nom de Conseil permanent luthéro-réformé (CPLR) où les Églises se rencontrent et échangent.

     

    1973 / Les Églises luthériennes et réformées de l’ensemble de l’Europe adoptent un texte La Concorde de Leuenberg, qui constate leur accord sur l’essentiel et où elle se déclarent en pleine communion.

    Le CPLR rassemble les Eglises signataires de la Concorde en France pour une collaboration limitée : formation permanente des pasteurs, œcuménisme, catéchèse. Le conseil se réunit 4 fois par an, l’Assemblée tous les trois ans.

    2001 / Une paroisse luthérienne, puis le synode national de l’Église réformée de France (ERF) et, en 2003, le synode général de l’Église évangélique luthérienne de France (EELF) demandent une plus grande visibilité de la commu­nion entre ces deux Églises.

     

    2005 / L’Inspection luthérienne de Montbéliard et la Région Est de l’ERF expriment la volonté d’une région unie luthéro-réformée.

     

    2006 / Les alsaciens franchissent une étape nouvelle avec la création de l’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine (UEPAL) entre « Église protestante réformée d’Alsace et de Lorraine » (EPRAL) et « Église protestante de la confes­sion d’Augsbourg d’Alsace et de Lorraine » (EPCAAL).

     

    2007 / Le Conseil permanent luthéro-réformé est renommé en « Communion protestante luthéro-réformée » et le processus d’union EELF-ERF est lancé par les synodes conjoints des deux Églises à Sochaux-Montbéliard.

     

    2009 / Une « feuille de route » est définie pour la construction de l’union par les deux synodes nationaux réunis à Bourg-la-Reine. Les paroisses et Églises locales adaptent leurs statuts.

     

    2012 / Les textes constitutifs de la future Église protestante unie de France sont votés par les synodes conjoints de Belfort.

     

    2013 / Le 1er Synode national de l’Église protestante unie de France, communion luthérienne et réformée, se tient à Lyon.

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