Dans les starting blocks

Covid oblige, les animations jeunesse dans les Régions ont dû s’adapter. Petit tour de piste des activités régionales pour continuer de faire vivre l’espérance.

Garder le contact et prier ensemble

« En ce moment avec la Mission Jeunesse de l’Inspection Luthérienne de Paris, nous organisons une formation à la louange avec le contenu d’Alpha louange pendant 5 jeudis, de 20h30 à 22h. Nous sommes une quarantaine de participants.  Il y a des topos et des temps d’échanges en mini groupes pour assurer une interaction les uns avec les autres. Pour finir l’année début juillet, nous pensons organiser un temps de louange et de partage biblique avec peut-être un barbecue », explique Audrey Tonye, membre du comité.

La communication avec les jeunes se poursuit sur Facebook et Instagram et les rencontres en ligne sont favorisées. « Nous pouvons être des acteurs, des témoins et des lumières pour les autres, en aidant les amis isolés en passant un coup de fil afin de partager l’amour que nous recevons de Jésus », conclut Audrey.

Dynamiser l’échange

L’objectif premier de l’Equipe Régionale Jeunesse (ERJ) en Cévennes-Languedoc-Roussillon est de rapprocher les jeunes des différents coins de la région, de leur faire vivre des moments d’échanges, de rencontres et de joies, et de porter ensemble des projets.

Un échange régional en distanciel se met en place pour ce printemps, afin de créer du lien entre des jeunes de la région qui ne se connaissent pas, en proposant des échanges par binômes sur des thèmes suggérés chaque semaine, desquels ils pourront s’inspirer pour briser la glace. Les binômes auront ensuite à réaliser des défis à distance.

« Nous essayons de proposer cet échange à chaque jeune des différents groupes (KT, Post-KT, EEUdF) de la région, mais aussi aux jeunes plus isolés, qui n’ont pas de groupe de rattachement. Créer des liens et en fortifier d’autres apparaît essentiel dans cette longue période de restrictions et d’isolement. Nous espérons que ces échanges pourront aider les jeunes à se sentir écoutés, soutenus, et pourront les motiver pour des projets communs », précise Philippe Borne, ambassadeur du Grand KIFF.

Ces échanges en distanciel viennent également amorcer les rencontres physiques prévues d’ici cet été : participation à la journée des engagés le 29 mai, journée de rencontres fin juin (date à venir), et le camp autour du Grand Kiff ».

Tous au Bercail !

En Région Sud-Ouest, les projets ne manquent pas, comme en témoigne Rémi Cabane, ambassadeur du Grand KIFF.

« En Sud-Ouest, un rassemblement virtuel hebdomadaire est en place depuis février. Il s’appelle « le Bercail » et il a lieu tous les vendredi à 19h sur ce lien !

Autrement, le weekend « SO’KIFF » initialement prévu du 7 au 9 mai est remplacé par un rassemblement virtuel. Pour pallier à cette annulation et donner tout de même une occasion de se voir avant le Grand KIFF, nous prévoyons également des journées jeunesses consistoriales (surement au mois de juin) mais là encore nous n’en sommes qu’à l’état de projet ». Rémi Cabane fait le constat que les jeunes ont été (comme beaucoup d’autres) très touchés par la pandémie. Désignés comme une génération sacrifiée (« ceux qui ont 20 ans en 2020 »), à aider à tout prix. Alors que bien souvent la plupart ne demandait que de pouvoir vivre et/ou étudier tranquillement. Par ailleurs, les différents confinements et déconfinements ont passablement détérioré les liens qui pouvaient exister entre les jeunes et les Eglises. « Il s’agirait au plus tôt, de se revoir ! De pouvoir proposer aux jeunes des moyens de « grandir » en rencontrant des pensées, des cultures, des milieux différents. »

Une région fortement impactée par la covid

« Bien que dans l’impossibilité de nous rencontrer, la dynamique jeunesse en Région PACCA, dans la perspective du Grand KIFF est présente, et nous avons commencé ce parcours à travers des réunions virtuelles. Elles ont lieu désormais une fois par mois et sont l’occasion de vivre ensemble les animations proposées par la dynamique du Grand KIFF ! », explique Christophe Montoya, (pasteur et ambassadeur du Grand KIFF). « Les mois que nous venons de vivre, ont été particuliers. Notre région, en effet, relativement épargnée par la covid lors du premier confinement au mois de mars 2020, a été fortement impactée par la suite, et de mesures exceptionnelles de couvre-feu, fermetures des écoles et des lycées et confinements ponctuels ont touché certains départements (notamment le secteur de Nice). Tous les rassemblements prévus en présence (notre synode de jeunes et le week-end régional prévu au printemps) ont dû être reportés. Dans les différents groupes de jeunes de notre région, des rencontres et des activités ont eu lieu lorsque les circonstances l’ont rendu possible. Localement, chaque communauté a eu le souci d’accompagner les jeunes pendant ces mois difficiles. »

Et de conclure : « Le Grand KIFF sera l’occasion de le vivre, dans la confiance, dans la joie et dans la communion fraternelle. »

Le Grand KIFF, source d’espérance

En Centre-Alpes-Rhône, après de nombreux projets annulés, les espoirs de l’équipe jeunesse se tournent désormais vers le Grand Kiff.

Ainsi Nicolas Mourgues, ambassadeur du Grand KIFF, témoigne du souci premier de son équipe de faire se rencontrer les jeunes de la région. « Nous avons élaboré une série de « WebKIFF » qui permettait d’échanger au niveau spi et biblique, Noël et Pâques… mais aussi de pouvoir s’amuser et se détendre autour de jeux.

Peu de jeunes se sont connectés au début sur la plateforme mais petit à petit, ils se sont trouvés plus nombreux. Nos webKIFFs réservent toujours une part à la préparation du Grand KIFF et celle de juin y sera consacré en intégralité. » Il précise également que la préoccupation ultime des jeunes est de se retrouver pour vivre des moments forts de joies, de détentes et de partages. « Tous nos espoirs vont désormais au grand rendez-vous du Grand KIFF destiné à répondre aux attentes de nos jeunes. »

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