Assemblée générale de la FPF 2021

L'Assemblée générale de la FPF s'est réunie le 30 janvier, pour la première fois en visioconférence, depuis l'Église Martin Luther King à Créteil.

Christiane Enamé (Assemblées de Dieu) a conduit les travaux de cette session 2021 en animant une communauté virtuelle de 127 délégués et invités.

Dans son message d’ouverture, le pasteur François Clavairoly a rappelé combien l’année 2020 a été marquée par la crise terrible de la Covid, mais aussi par une conscience renouvelée de la spiritualité pour les Églises.

L’Assemblée a étudié le rapport d’activité de la Fédération et les actions du Conseil, de ses Services et des Commissions. Patrick Lagarde, le trésorier a présenté le rapport financier avec un résultat d’exploitation 2020 équilibré malgré une année exceptionnelle. Les prévisions 2021 impliqueront une grande vigilance avec un suivi trimestriel pour atteindre l’équilibre, soit 1 580 107 €.

L’après-midi, Élisabeth Parmentier, professeure de théologie pratique à l’université de Genève a donné une brillante conférence sur le thème « La lecture de la Bible, un enjeu d’unité ». Elle a invité à reconnaître par « dix pas », la complexité de la lecture partagée de la Bible. La Bible est une traversée de la vie. Le lecteur de la Bible devient alors un compagnon de route dans sa lecture avec celles des autres. Toute théologie devient une expérience de sens pour pressentir l’expérience de Dieu dans sa vie. La tentation des institutions est de reproduire exclusivement le sens. Cet itinéraire de lecture partagée offre quatre étapes : croire, comprendre, interpréter et croire pourtant. Cette intervention s’inscrit dans la dynamique du lien fédératif et de la lecture commune de la Bible impulsées dans les pôles régionaux.

Jean-Daniel Roque, président de la commission « Droit et liberté religieuse » a fait le point sur les risques du projet de loi renforçant les principes républicains en cours de débat au Sénat. Si la loi de 1905 garantit la liberté du culte, ce projet de loi pose un regard de suspicion sur les religions au nom de l’Ordre public. La finalité est un contrôle accru de l’État sur l’organisation des associations cultuelles qui remet en cause le fondement constitutionnel de la laïcité.

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