Nouvelle traduction du Notre-Père

A partir du 3 décembre, la traduction du Notre-Père  entre en application. Zoom sur la nouvelle formulation "Ne nous laisse pas entrer en tentation" avec le rappel de la démarche du Conseil national et de la décision du Synode national de Nancy en 2016.

 

Il n’est pas simple de modifier une prière dite « par cœur » depuis parfois très longtemps. Sans doute, des aides et supports seront bienvenus pour éviter la confusion (Olivétan tient à disposition des autocollants à la dimension des recueils Alleluia, pour modifier la dernière page).

Et si cette modification était l’occasion de prendre son temps dans la prière à haute voix ? Et si l’on allait plus lentement pour réaliser l’importance des mots prononcés ? Alors ce petit changement qui bouscule nos habitudes pourrait être très positif.

Beau temps de l’Avent à tous !

 

Pour mémoire, dans les échos du Conseil national de juillet 2017, vous pouviez lire :

  • Le synode de Nancy avait recommandé aux paroisses et Eglises locales d’utiliser pour la 6ème demande du Notre Père la traduction « Ne nous laisse pas entrer en tentation ». La Conférence des évêques de France vient d’annoncer l’entrée en vigueur de cette nouvelle traduction le premier dimanche de l’Avent, le 3 décembre 2017. Le Conseil national invite donc les paroisses et Eglises locales qui n’utiliseraient pas encore cette traduction à la mettre en œuvre, par exemple à partir de cette date-là.
 

 

Et la décision du Synode de Nancy, 2016 :

Vu les Actes du Synode national d’Avignon, 2014, pages 23 et 134 s., 

Le Synode national de l’Eglise protestante unie de France, réuni à Nancy les 5, 6, 7 et 8 mai 2016,

  • considère qu’il est impossible de décider d’une traduction univoque concernant certaines expressions de la prière du « Notre Père »,
  • se réjouit que depuis 50 ans les chrétiens de langue française utilisent les mêmes mots pour prier avec les paroles du « Notre-Père »,
  • prend acte avec reconnaissance du fait que les épiscopats francophones ont dûment interrogé le protestantisme français sur une modification dans la forme liturgique de la prière du Notre-Père
  • recommande aux paroisses et Eglises locales d’utiliser pour la 6e demande, la version « ne nous laisse pas entrer en tentation » retenue pour les Eglises catholiques francophones,
  • invite les ministres et les conseils à rester attentifs à la réception de cette recommandation et donc aux usages effectivement constatés,
  • encourage l’ensemble de notre Eglise à approfondir sa compréhension du Notre-Père (études bibliques, prédications, ateliers d’écriture, échanges dans les groupes œcuméniques, formations des enfants et des jeunes, catéchèse pour adultes, etc.)

> Découvrir « Notre-Père » 

> Lire la revue Ressources n°1 Prier ensemble le Notre-Père

> Voir les Echos du CN – Juin 2016

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