Soyons passeurs d’espérance

Une année nouvelle s’ouvre ! Belle occasion pour renouveler notre espérance. Non pas qu’elle soit usée et qu’il faille en changer, mais chaque commencement, même les plus petits, sont autant d’occasions de nous exercer à l’espérance. Je ne fais pas le bilan de 2018, chacun peut le faire pour lui-même, et le bilan est largement établi par les médias en ce qui concerne le « climat social ». Aujourd’hui, c’est d’espérance dont je veux vous parler, de recommencement, de résurrection. Les chrétiens ne sont-ils pas les « professionnels » de la résurrection ?

Qu’est-ce qui pourrait donc nous inquiéter ? Oui, bien sûr, beaucoup d’évènements nous inquiètent, nous font peur, nous angoissent. Mais voilà, nous lisons que trois étrangers ont été conduits par un astre pour adorer « le roi des juifs qui vient de naître » et que ce petit enfant et ses parents ont échappé à la fureur d’un tyran en écoutant un ange. L’espérance avance de manière discrète, ténue, par des moyens toujours différents, pour déjouer le mal et le malheur. La vie triomphe, mais pas au son des trompettes… Elle germe dans le silence de la terre, dans un regard, un sourire, une main tendue, un gîte offert, un repas partagé. De cette espérance, qui peut en faire le bilan ? Nous n’en sommes qu’au commencement.

À tous, personnellement, familialement, ecclésialement et socialement, je souhaite une année 2019 sous le signe de l’espérance.

Emmanuelle Seyboldt

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